Biodiversité et économie, des grandes entreprises demandeuses, un pari gagnant !

Le 6 décembre dernier s'est tenue la première formation "biodiversité" à destination des entreprises dans le cadre du Contrat unique de la Bourbre. Découvrez notre communiqué de presse.

Le Contrat Unique de la Bourbre 2017 – 2022 est un outil permettant de répondre aux demandes du territoire ainsi qu’aux enjeux du Schéma Régional de Cohérence Écologique et du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux. Piloté par le Syndicat Mixte d’Aménagement du Bassin de la Bourbre (SMABB) et financé par l’Union Européenne, l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, la Région Auvergne Rhône-Alpes et le Département de l’Isère, ce contrat a pour objectif de préserver et de restaurer les milieux de la vallée de la Bourbre. Il regroupe 23 signataires dont 5 intercommunalités (la Communauté d’Agglomération Porte de l’Isère et les 4 Communautés de Communes Les Balcons du Dauphiné, Bièvre Isère, Est-Lyonnais et Les Vals du Dauphiné) et engage près de 7 millions d’euros pour la Trame Verte et Bleue. Dans ce contexte, une quarantaine d’actions concrètes vont être mises en place sur les 5 années du contrat. Parmi celles-ci, dix formations à destination des aménageurs et des gestionnaires de Zones d’Activités Économiques (ZAE) vont être animées par l’Association Porte de l’Environnement (APIE). L’objectif est de faire connaître et donner les moyens d’une gestion conciliée des ZAE avec la biodiversité, pour elle-même et pour le cadre de vie, la santé, le lien social des salariés et usagers. La première formation a eu lieu le mardi 6 novembre 2018 à Saint-Quentin-Fallavier et regroupait une petite dizaine d’acteurs de la zone de Chesnes, parmi lesquels les entreprises privées Dickson Coatings, Maison François Cholat, Elegia, PIL'es, Prysmian Group, XPO Logistics, mais aussi la SARA, la CAPI, … Ces formations s’organisent en deux parties : une première théorique, en salle, et la seconde partie, sur le terrain, avec visite d’un site où des aménagements ont été mis en place pour la faune et la flore. De l’équipement des bassins de rétention en passant par l’installation de nichoirs ou la plantation de prairies fleuries, l’objectif final est de rendre les ZAE plus attractives à la biodiversité. L’association Natureparif, en 2016, illustre de nombreux exemples dans son film d’animation « Bâtiment et biodiversité : et si l’on pensait les villes et les bâtiments comme des écosystèmes ? ». Bon visionnage !